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SirapLéviari

5 juin 2011

Le monde de Luonel. premier jet. quatrième partie.

Le monde de Luonel. Premier jet . Quatrième partie.

 

L'heure du départ avait sonné. Depuis une demis-heure, le vaisseau ennemis était passé de l'autre coté de la planète et se trouvait dans la partie non éclairée par le soleil de Perlantin.

Le commandant Warfen et luonel avaient décollés en premiers et s'étaient rapprochés en mode furtif de la surface planétaire, Hurl et veryno en seconds étaient allés se positionner comme prévus et surveillaient les déplacements de leurs coéquipiers. Les radios n 'émettaient pas car l’ennemi avait des moyens de détection de pointe.

Luonel scrutait maintenant les étendus de forêts et les lacs qu'il surplombait avec une grande attention, à la recherche du moindre indice qui pourrait les mettre sur la voie de rescapés. Ils ne pouvaient pas s'approcher pour le moment de l'épave car celle-ci était constamment surveillée. La position de la balise se situait juste en dessous du vaisseau ennemis.

Luonel était train de penser à la façon de s'approcher sans se faire repérer lorsqu'il avait aperçu un léger reflet furtif au pied d'une montagne. Comme convenus entre Warfen et lui, il vira une fois à gauche puis une fois à droite ce qui voulait dire qu'il avait repéré quelque chose. Leurs deux bolides avaient perdus de la vitesse tout en virant de bord et étaient allés se poser à l'endroit pile ou Luonel avait repéré le reflet. Ils descendait de leurs chasseurs quant ils aperçurent l'origine du reflet, un module de sauvetage ! La porte du module était fermée mais fonctionna normalement lorsque le commandant pressa le bouton d'ouverture. L'intérieur était vide. Il avait été aménagé comme un petit appartement avec un lit de mousses et de feuilles installé dans un des coins et un coté cuisine dans le coin opposé. Les personne qui vivaient là avait du rester un moment dans les parages avant de disparaître. Certains objets étaient épars au milieux de la petite place qui restait entre le lit et la cuisine.

Luonel ressortait du module quant il avait perçut a quelques mètre une enfant aux cheveux en bataille qui les observait craintivement. Elle n'avait pas remarquée que Luonel signalait sa présence à Warfen avec les signes de communication silencieux qu'il avait appris à l'académie. Warfen avait sortit son pistolet paralysant, le braquant sur la jeune fille et lui ordonnant de s'approcher. Ce qu'elle avait fait sans hésiter malgré ses craintes. Il s'agissait de la fille du capitaine du Ghertwan, le capitaine Marcelus Zerd. Elle était seule depuis deux semaine après que son père l'ai mise de force dans le module et déclenche lui même la séquence d'éjection rapide. Il ne lui avait donné aucune raison pour justifier son geste mais l'avait embrassé très fort avant de la faire monter à bord du module de secoure. Elle avait à peu prés 16 ans et était en age de se débruiuller toute seule. Son père lui avait appris a utiliser l'environnement dans lequel elle se trouvait pour s'assurer au mieux un minimum de confort. Elle avait dressée tout autour de son camps une quantité incroyable de pièges qu'heureusement Warfen et Luonel n'avaient pas déclenchés. Ils étaient tous aussi dangereux les uns que les autres. Elle trouvait la nourriture en faisant la cueillette de petits fruits qui se trouvaient a proximité et avait tendue des collets pour attraper des animaux sauvages. Elle n'avait malheureusement attrapée qu'une espèce de lapin aux oreilles courtes et à la queue plate qui proliférait dans les parages mais s'était avéré immangeable a cause de son goût amer.

Elle avait mis de coté les rations de survie pour au cas ou elle n'arriverait pas a s'en sortir ! Son campement était sommaire mais très bien organisé malgré tout pour une jeune fille de son age. Luonel s'était promis de féliciter son père si jamais il le retrouvait.

Il s'était permit de lui demander si elle savait de quelque façon que ce soit ce que l'ennemis cherchait !

 

 

 

_je crois qu'il cherche mon père. Avait-elle répondus.

Lors de la fouille préliminaire qu'il effectue à chacune de ses nouvelles installation, il à rapporté une roche qui apparemment contient un combustible quasiment inépuisable. Ils s'est bien gardé d'en parler à quiconque à part moi, préférant garder cela pour le conseil Martien mais ce secret à du être découvert je ne sait comment et l'ennemi est arrivé. Je pense que mon père l'as sentit venir de très loin grâce à ses dons de précogue c'est pourquoi il m'as éjectée en premier lieux ! J’espère que rien ne lui est arrivé !

Avez-vous des nouvelles du vaisseau ?

 

_pour le moment non, coupa Warfen avant que Luonel n'ai pu décrocher un mot ! Nous ne devrions pas rester ici trop longtemps. Prenez mademoiselle tout ce dont vous avez besoin et installez vous dans le vaisseau de Luonel à coté de la cellule de pilotage. Ce ne sera pas très confortable mais on ne peut décemment pas vous laisser ici toute seul ! En arrivant au vaisseau vous pourrez faire une toilette que vous avez bien méritée ! Pendant ce temps, je continue les recherches ici.

s'adressant à Luonel :

_Lorsque vous remonterez au transporteur, faites comprendre a veryno qu'il descende prendre votre place à mes cotés. Vous irez prendre son poste de surveillance dès que mademoiselle Zerg sera en sécurité avec Rishi. Nous nous retrouvons dans trois heures au poste de commande du transporteur.

 

_à vos ordres commandant ! Lança Luonel en même temps qu'il installait la demoiselle.

 

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5 juin 2011

le monde de Luonel. premier jet. troisième partie.

Sortis de l'hyper-espace prématurément, ils s'étaient stationnée si prés du soleil de Perlantin que celui-ci les cachait à la vue par ses rayons puissants. Le trajet n'avait duré qu'une semaine, qu'ils avaient occupés en diverses occupations; lecture, jeux de carte, vidéo-cinéma...

Ils s'étaient réunis dans le transporteur ou ils avaient garés leurs vaisseaux, par soucis d’économie de carburant, avant de rentrer en vitesse hyper-propulsée.

S'ils avaient arrêtes les moteurs avant d’atteindre leur destination, c'était parce que les détecteurs de l'engin avaient repérés un vaisseau proche de la planète. Il ressemblait étrangement à l'un des vaisseaux automatisé de l’ennemi. ses soutes pouvaient contenir l'équivalent d'au moins deux transporteurs comme celui de Rishi et l'on pouvait avancer qu'elles étaient remplies d'armement et de matériel.

Luonel avait supposé que l'ennemi était lui aussi à la recherche de survivants ! Peut-être étai-ce même lui qui avait abattus l'astronef des prospecteurs !

Le commandant Warfen ( son grade avait été déterminé ainsi pour cette mission) avait interdit toute transmission radio, fait mettre les moteurs aux arrêts et organisé une réunion de crise.

 _ Nous ne savons pas pourquoi nos prospecteurs se sont écrasés. Il est possible qu'ils aient découverts quelque chose qui intéresse l'ennemi c'est pourquoi je préconise une discrétion totale. Nous sommes pour le moment bien cachés mais il vas falloir organiser une sortie pour aller explorer la planète. Nous sommes pour le moment au dessus de l'ennemi. Des que le vaisseau passera dans la zone-nuit, Hurl et veryno partirez vous stationner en orbite fixe autour de la planète, pendant que moi et Luonel irons sur la planète en exploration. Des questions ?

Luonel avait pris la parole :

 _ deux seulement commandant ! Quelle est la stratégie en ce qui concerne les survivants si l'on en trouve ? et au cas ou l'on se fasse repérer ? Nous ne pouvons tout de même pas mettre en péril Rishi et le transporteur. Il ne fait pas oublier que son armement est plutôt léger !

_Veryno et Hurl sont là pour assurer nos arrières ! Si l'ennemi parvenait à nous trouver, ils ont pour ordre d'attaquer immédiatement et de le signaler a Rishi ! Rishi de son coté aura un message pré-enregistré par mes soins qu'elle devra immédiatement transmettre sur Mars pour les mettre au courant de la situation.

D'autres questions ?

Personne n'avait plus de question ! La réunion était terminée !

Chacun s'était retiré dans ses quartiers afin de se préparer physiquement et psychologiquement à l'opération ! Les quatre hommes avaient enfilés leurs combinaisons de pilotage ! Ces combinaisons étaient étudiés pour résister au froid intersidéral et a des températures dépassant les cent-quarante degrés ! Elles avaient un système de survie intégré comprenant un recycleur d'urine et de transpiration, un défibrillateur automatique branché par des électrodes en permanence, qui se déclenchait en cas d’arrêt cardiaque, un système de climatisation, un casque souple intégré très résistant ainsi que des poches remplies de divers substances nutritives et d'un nécessaire de médecine. Luonel avait pris pour habitude de se munir d'un couteau à longue lame qu'il glissait toujours dans l'une des poches de la combinaison.

 

Léviari

4 juin 2011

Le monde de Luonel. Premier jet deuxième partie :


Au bureau d'acceuil, on lui avait remis un dossier complet à remplire avec ses coordonnées,sa taille et tout le tintouin habituel. Au dos du dossier lui était demandé de se présenter à l'étage des pilotes de chasseurs individuels. C'était le dernier du batiment, juste en dessous des aires d'atterrisage. Il était rare d'être séléctionner pour ce poste car il falait des aptitudes exeptionnelle au pilotage, c'est pourquoi ils n'étaient que quatres à se présenter ce matin là devant la porte entrouverte de la salle d'entrainement ou ils alaient passer les 3 premiers mois de leur formation.
On allait leur inculquer les connaiscances du pilotage sur de longues périodes, la survie en milieux hostile, l'utilisiation au maximum des capacités de l'engin, la gestion des réserves énergétiques aisni que l'esprit d'autonomie...
Leur roles dans la guerre serait d'infiltrer les lignes ennemis sans se faire repérer et de glanner des informations la ou il était bon d'en prendre ainsi que d'attaquer en avant garde -bien souvent en nombre restreint- les centres nerveux de l'ennemis quant cela était possible. Autant dire que les missions qui attendaient luonel n'étaient pas sans riques.En dehors des périodes de guerre c'était un poste ou l'exploration de nouvelles planètes était mise en avant.

Pendant ces trois mois, luonel, rishi, hurl et veryno, avaient apris a vivre ensemble vingt-quatres heures sur vingt-quatres et à devenir dépendants les uns des autres tout en gardant leur esprit d'autonomie ! Le conditionnement était à cette époque tellement bien développé qu'allier autonomie et dépendance était chose facile. Il suffisait que tel ou tel conditionnement soit apliqué en fonction de la situation donnée.
Ils feraient partie tous les qautre de la même escadrille, la survie des uns dépendrait de la vigilance des autres.
Gavés pendant ces trois mois de conditionnement, recherche personnelle entrainement physique et étude intenssives des différentes facon de manier un vaisseau, il avaient eus droit à une permission d'une semaine. Chacun en avait profité pour aller visiter les siens pendant la plus grande parite de la permission puis ils s'étaient retrouvés tous les quatres pour leur dernier jour de libre afin de fêter le départ pour leur première mission commune.

Pour cette mission ils étaient accompagné de l'un de leurs formateurs, Réginald Warfen qui prenait la tête de l'escadrile.
Ils devaient aller récupérer une balise de secour d'un vaisseau alié craché sur une planète du système de Perlantin. Personne ne savait pourquoi il s'était écrasé et aucun messsage de détresse n'avait été reçu avant le simple bip de la balise donnant sa positions.
Il s'agissait d'un vaisseau jupiterien de petite taille envoyé en exploration à des fins de prospection minière. À son bord se trouvaient deux-cents personnes de différents corps de métier, prospecteurs, médecins, grattes papiers... Il était fort possible de retrouver des surviviants c'est pourquoi Warfen avait fait équipé son escadrille d'un vaisseau de transport, piloté par Rishi. Hurl, Veryno, Lonuel et Warfen quant à eux pilotaient des chasseurs de combat raprochés, petits vaisseaux réagissant rapidement aux ordres et armés lourdement. Ne connaisant pas les raisons du crach, mieux valait être prêt à tout.
L'équipe des cinques etait partie dès le lever du soleil. C'était un voyage qui durerait au minimum un mois de temps. Des vivres, du combustible et de la médication suplémentaires avait été embarquées dans le vaisseau de transport afin de subvenir aux besoins des éventuels survivants.

 

Léviari

3 juin 2011

le monde de Luonel. premier jet, première partie

2 juin 2011 22:12

 

une nuit sans vent, battant énergiquement le pavé de ses vielles chausses dégarnies, luonel avançait   le long des canaux de la ville de sixonnia ! Il marchait droit devant lui sans s'occuper de ce qui pouvait bien l'entourer. C'était un homme d'une trentaine d'année, bien bâtit, emplit d'une énergie débordante. Ses cheveux bruns, coupés courts reflétait les lumières de la ville. Sixionna était une ville magnifique, survolée en permanence par le vas et viens incessant des astronefs silencieux de la société de commerce et des transport ainsi que des astronefs privatifs !

Les toit des immeubles semblaient rivaliser les uns avec les autres pour atteindre le ciel d'une beauté infinie. Sur leurs sommet, la vue dégagée qu'ils permettaient attirait foule et c'était bien souvent en ces lieux que les jeunes en manque d'amour se retrouvaient pour vaquer à des occupation pas forcément catholiques. On pouvait admirer le spectacle des astronef qui de si haut ressemblait à une mer houleuse ou baignait les énormes pieds des édifices de verre et de béton.

 Luonel avançait donc le long des canaux rectilignes, traversés pas d'innombrables ponts tous décorés de manière artistiquement différente ! Il était pressé de rentrer chez lui.

Il venait de s'engager sur la passerelle qui menait a l'étage supérieur lorsque la lumière de son bracelet indicateur se mit a clignoter. C'était la convocation tant espérée pour l'académie spatiale de pilotage. Il était attendus pour le lendemain matin, à 7heure 58 précise, à la réception de l'école pour connaître l'affectation qui allait lui être donnée. Tout heureux d'apprendre qu'il avait passé les testes de positionnement haut la main -la couleur clignotante du bracelet était verte, lui signifiant par là qu'il avait été reçu dans les premiers au classement.-il se dépêchait de rejoindre le tapi-taxi le plus proche.

Le temps de rentrer jusqu'à son connapt, deux heures s'étaient écoulées. Après un léger repas synthétisé, il s'était reposé les quatre heures qui lui restait de libre avant le début de son introduction dans les forces académiques. Il savait qu'il allait beaucoup souffrir durant l'entrainement physique et ingurgiter des tonnes de connaissances astrologique, mécaniques et spatiales. Cela ne lui faisait pas peur, il connaissait ses limites et savait pertinemment qu'il n'aurait aucunes difficultés a gérer ces matières.

Ce qui lui faisait défaut pourrais sembler peu important pour la plupart des gens mais pour lui, être inculte en  ce qui concernait la biologie du système solaire et jusqu'à même celle de sa propre planète le rendait colérique. Un pilote de l'académie devait connaitre sur le bout des doigts la faune et la flore de toutes les planètes des systèmes connus.

Depuis tout petit , il avait toujours voué une attention particulière aux fonctionnement des mécaniques quantiques utilisées pour les déplacement interplanétaires et avait oublié presque tout le reste. Heureusement les salles de conditionnement était libre d'utilisation et avant de s'endormir, il s'était fait la réflexion qu'il devrait apprendre la biologie des espèces spatiales en un laps de temps très court ! Il devrait passer au moins deux heures hebdomadaire dans ces caissons fréquentés chaque jour par des centaines de personnes à l'odeur désagréable, branché sur les câbles de condition désinfectés sommairement par les automatismes intégrés ! Peu importe, il avait l’esprit vif, la mémoire longue et le corps assez fort pour éradiquer les éventuels virus disséminés par les autres utilisateurs. Il utiliserait les pilules anticorps distribués gracieusement à la population de mars par les vénusiens, médecins du système planétaire.

 

  Léviari.

2 juin 2011

Detessern

Mes nuits comme mes jours, mes rêves comme mes regards

sont marqués de son emprunte, silhouette imprimée sur la rétine.

mes yeux la suivent la ou elle n'est pas, mon odorat s’enivre de son souvenirs et mes pensées suivent ses pas lointains.

rien au monde ne peut l'oublier.

 

                                                                                                                                                                           Léviari.

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2 juin 2011

Vie et mort

j'écoute le son ta voix mais n'entend que le cri des oiseaux !
je te cherche parmi les âmes environnantes mais ne trouve que ton odeur dans mon souvenir, et berné que je suis par les affres du temps, ne la reconnait pas. toute ma force est employée pour te lancer des filins de douceur mais ne sachant ou te trouver, ils se perdent dans le vide de l'espace, retombent tels des fils de soie attirés inexorablement vers le sol humide qui les absorbera suivant le principe de l'assimilation naturelle des choses.
l'espace d'un instant je panique, pensant t'avoir perdue à jamais. mais je ressent toujours au fond de mes entrailles cette lueur d'espoirs, ce feu ardent qui illumine mon essence et m'attire auprès de toi. mon âme en est réconfortée, elle se délecte des souvenirs passés et espérés tout en abandonnant sa fièreté légendaire. le courage me retrouve, pleurnichant de bonheur.
je me lève, titubant, m'accrochant aux moindres infractuosités de ce mur d'innocence qui me berce et pousse de toutes mes forces, tout au moins avec le peu qu'il m'en reste, sur celui de l'intolérance mêlé à celui de l'incompréhension qui te cachait tantôt à mes yeux. bientôt je te devine, souriante, cachée derrière un voile de tendresse ondulant au gré des vents, se changeant parfois en colère dont je ne comprend l'origine.
sur ton visage, je discerne une sorte de rictus malveillant, laissant entrevoir tes canines qui me plaisent tant. celui ci est vite effacé par la douceur d'origine, celle que j'ai toujours aimé. j'accentue mes efforts et bientôt les pierres tombent une à une, me laissant un passage étroit mais néanmoins assez large pour me permettre de me rapprocher de toi. je m'étire au plus, me râpe, m'écorche, me blesse à chacun de mes mouvement sur ce mur qui maintenant m'encercle puisque je suis en son cœur.
une sensation de douceur m'assaille mais je n'y prend garde car je connais la traitrise de ces sentiments et ne veut y succomber.
à force de contorsions, je m'extirpe de cette souricière creusée de mes propres mains et me jette dans tes bras enfin retrouvés.
je me cogne contre un rocher qui à pris ta place ! mais ou est tu passée, je te voyait, te sentait toute près de moi et voila que maintenant tu disparait encore !
la tristesse m'assaille. mon poing vole contre ce rocher et furieux je ne me rend pas compte de la douleur.
je cour en tous sens, cherchant de nouveau à t'atteindre, lançant de nouveau mes appels, mais ne te trouve nul part.
le désespoir me guette! je me laisse aller a son attrait et m'écroule dans une mare de larmes sanguinolente car mon cœur saigne avec mes yeux !
je me perd dans l'abime de la tristesse, pleure ton nom, scande mon amour pour toi, et pourtant je reste bel et bien seul, sans jamais percevoir de réponse.
une certaine neutralité m'envahit, me prend dans ses bras comme une gaine protectrice et m'enferme dans un mutisme protecteur et pourtant nauséabond, je le ressent.
je n'attend plus que très peu de choses car l'espoir me quitte comme la vie quitte toute chose qui en est douée. lentement mais avec une implacable certitude, cette fuite et cette course perpétuelle nous épuise!
le chemin peut être aussi long qu'on le souhaite, pour arriver au but du voyage, une incommensurable force est nécessaire !
je ne suis bientôt plus qu'un tas de cendres consumé par mon amour que les vents soufflent de toutes part quand ton nom me reviens à l'esprit d'abord faiblement puis avec de plus en plus d'insistance ! ce nom me redonne courage !
je me relève tel un monstre de foire,reconstitue mon essence. je ne sait d'où me viens cette volonté mais elle est présente et ne quitte plus mon esprit ! je fais un pas puis un autre dans une direction qui il me semble me rapproche de toi, puis m'écroule inconscient, la main tendus droit devant moi!
je suis là et j'attends que tu vienne me redonner vie...


                                                                                                                                                                    Léviari.

2 juin 2011

Impasse

Une fois encore,je me retrouve dans l'impasse. pourtant c'est le seul chemin qui me reste. je doit trouver une sortie car a l'arrière un nouveau mur se monte brique après brique, m'interdisant de rebrousser chemin. arrivé au dernier rang, les briques s'empilent de nouveau sur le sol, montant un nouveau mur plus proche de moi. le temps passe et ces murs n'en finissent pas de s'approcher....

 

inexorablement je serais enfermé. à moins de trouver cette sortie. elle existe je le sait mais mon oeuil fatigué ne la trouve pas.elle n'est surement pas loin... je griffe, saute, tends les bras, mais rien n'y fait il me résiste. je voudrait pouvoir l'empoigner à pleines mains, lui tordre le cous et le faire s'écrouler pour me livrer passage! je m'assoie et réfléchit...
comment ouvrir une porte inexistante ? comment passer cet horreur qui arrête mes pas ?

tout à coups l'idée me vient. je me lève et grimpe sur le premier rang qui se monte puis passe au second, puis au troisième. Au fur et à mesure que les briques s'empilent je gagne de la hauteur. je perd l'équilibre une fois et retombe lourdement sur le dos. une douleur indéfinissable me déchire de l'orteil jusqu'au crâne mais je ne perd pas espoir, et recommence. cette fois c'est la bonne, j'arrive jusqu'au sommet.
la joie emplit mon cœur, mon être se relâche et je saute de l'autre coté, ennivré par cette liberté nouvelle. dès lors je décide de ne plus jamais m'engouffrer dans une impasse.

 

                                                                                                                                                                        Léviari.

2 juin 2011

Désilusion

dans la jungle de mon esprit
une nuit me suis perdu.
dans un songe m'est apparue un ange, il m'as sourit.
tous mes espoirs égarés,un instant retrouvés
m’ont enfin révélés ce que voulais dire aimer...

un sentiment nouveau et inexploré,
mon cœur vibrait de plénitude
une douceur lancinante, plaisir longtemps refoulé,
il me pris vite une habitude...

bien heureux comme je l’était me suis laissé porter
rien au monde ne pouvais sans nuls doutes me le voler

puis j'ai compris que d'un autre coté la vie continue,
que cette réalité me rattrape.
elle cours le long d'un fil si tendu
que le perdre de vue c'est prendre le risque de le perdre à tous jamais...

 

                                                                                                                                                               Léviari.

2 juin 2011

Caverne

m'étant trouvé au fond de ce précipice, j'avais par le plus grand des hasard mis la main sur une lampe à pétrole datant probablement de la première vague minière des années charbons !

par chance elle était encore à moitié pleine, ce qui me fit me demander si sa dernière utilisation remontait bien à si longtemps. le pétrole étant volatile, il était étrange qu'elle s'en trouve encore emplie.

bref passons... je décidait d'explorer ma prison de roche au plus vite car si des pluies venaient à arriver je risquait de me retrouver mal !

un tunnel partait sur ma gauche et se séparait ensuite en deux. je décidait d'emprunter celui de gauche et afin de ne pas me perdre, déchirait une bande de tissu de ma chemise dont je découperait à chaque intersection de petits morceaux que je glisserait ensuite sous des cailloux ! système ingénieux mais qui s'avéra au bout de quelques heures impossible à utiliser plus longtemps. en effet, je n'avais parcourus que très peu de distance et ma chemise avait déjà perdue la moitié de sa splendeur. je risquait de mourir de froid. ce labyrinthe n'en finissait plus de me tourmenter. parfois j'avais l'impression de monter, d'autres de redescendre plus profondément dans les entrailles de la terre. je commençait à me demander si je n'allais pas crever de faim et si cette caverne n'allait pas devenir mon tombeau ! en même temps et surtout pour me réconforter, je me faisait la réflexion que peu de gens avaient l'opportunité de profiter d'autant d'espace pendant leur sommeil mortuaire. j'aurais été à l'égale des pharaons si l'on exceptais la pourrissure de mon corps qui n'aurait eu un rendu aussi joli que le leur... on ne m'aurait surement pas exposé dans un musé !

j'en était donc à me demander comment marquer mon chemin lorsque mon regard avait été attiré par une fluorescence très légère mais tout de même discernable sous les rayons tremblotants de ma lampe archaïque. je m'était rapproché et avait constaté qu'il s'agissait d'excrément laissé par une sorte de bestiole rampante ressemblant à un milles-pattes mais différent dans les coloris et les mouvements. il avait l'aire de savoir ou aller et déposait régulièrement de sa matière fécale sur le sol, surement pour ne pas perdre son chemin, chose étrange car en général les êtres vivants des profondeurs ne possèdent pas d'yeux et se repèrent avec d'autre moyens. j'avais donc logiquement décidé de le suivre pour en découvrir un peu plus sur lui et plus logiquement encore afin d'avoir un marquage au sol qui prenait le relais de ma chemise. je n'avait rien à perdre et même tout à y gagner car si la faim qui me tenaillait déjà l'estomac devenait plus violente, je pourrais toujours me contenter de ce rampant comme en-cas. cela ne m'enchantait pas trop, il n'avait pas l'aire appétissant sous sa cuirasse d'un blanc laiteux mais la survie peut parfois permettre certains excès.

ma présence n'avait pas l'aire de le déranger plus que ca. nous avions mon amis et moi croisés au bout de quelques temps la route d'un de ses congénère quelque peu plus gros. en effet la taille du nouveau venus dépassait du double celle de mon amis. il en était de même pour ses crottes. j'en avais donc profité pour accumuler au fond de ma poche une quantité suffisante qui m'aurait permis, au cas ou mes acolytes m'auraient fais faux bonds, de ne pas me perdre ! Bien m'en pris car peut de temps après, ma lampe avait rendue l'âme. j'avais décidé de la garder elle pouvait toujours me servir de récipient si j'avais de la chance et tombait sur une source d'eau souterraine.

j'avais pris un cailloux de forme assez oblongue que j'avais enduit de ce crottin bénéfique qui faisait office de torche. cela fonctionnait assez bien et me permettait de voir à deux ou trois mètres devant moi.

mes deux amis que j'avais nommé richard pour le plus petit et raymond pour l'autre s'étaient subitement arrêtés. j'avais suivis leur exemple et avait de la peine à ne pas entendre ma respiration. plus un son, pas la moindre vibration, puis tout à coups ils se remirent en marche à une vitesse que mes pauvres jambes endolories par les kilomètres parcourus ne pouvaient suivre.

un peu interloqué j'avais eu un moment d'égarement et une peur bleue s'était emparée de moi ! j'étais de nouveau seul. non pas que la conversation de raymond et richard soit riche mais on s'habitue à une présence dans les situation semblables à la mienne.

après ce court moment de panique je m'était ressaisit et rendus compte qu'une agréable odeur de fougères me parvenait au narines. l'excitation me saisit à la gorge et je m'était mis à courir frénétiquement droit devant moi sans faire attention aux stalactites qui risquaient à tous moment de me fendre le crâne en deux.

bientôt j'avais aperçu la lumière du soleil puis sentit sa chaleur sur mon visage. j'étais libre de mon tombeau, j'avais vaincu la mort.

jamais je n'oublierai mes amis.

je me suis toujours demandé si leur but était de me sortir de là ou si cela n'avait été que pure coïncidence.

je suis retourné plusieurs fois à l'endroit ou j'était sortis mais jamais je ne retrouvais de crottes fluorescentes.

je leur serais éternellement reconnaissant...

                                                                                                                                                                        Léviari.

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